Congrès du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (CTHS), mai 2021
La muséologie scientifique et technique aux Etats-Unis dans les années 1970 et son influence en France
Alexandre Herlea
Comme le titre l’indique ma communication porte sur la muséologie scientifique et technique aux Etats-Unis à la fin des années 1970 et son influence en France. Pourquoi cette date ? Parce que dans les années 1970 il y a une forte accélération des évolutions de la muséologie scientifique et technique aussi bien aux Etats-Unisqu’en France et dans ce dernier pays on suit avec beaucoup d’attention et intérêt, ce quise passe aux EU.
C’est l’époque où la prise de conscience que la culture scientifique et technique fait partie intégrante de la culture explose au grand jour. Il devient évident qu’elleest indispensable nonseulement au développement du savoir lui-même et deses retombées au plan matériel mais aussi au bon fonctionnement de la démocratie. Pourtant la culture scientifique et surtout technique a du mal à acquérir en France un statut comparable à celui dont jouit la culture littéraire, philosophique, musicale, des œuvres d’arts. Cette chose apparait clairement au niveau des musées.
L’histoire des techniques qui est intimement liée à la muséologie technique connait aussi une grande évolution. Elle est reconnue, à cette même époque, comme discipline académique ayant une identité propre, bien définie. Ceci a pu avoir lieu après qu’il a été convenu qu’elle intègre, dans une approche holistique, l’histoire interne des techniques et celle économique, sociale, politique de celle-ci. La France et les Etats-Unis ont joué au 20ème siècle, dans ce long processus qui a commencé bien avant, un rôle de premier plan.

Les écrits et réalisations de Paul Mantoux et Lucien Febvre, Maurice Daumas et Bertrand Gillen France et ceux de : Lewis Mumford, Eugen Ferguson, Melvin Kranzberg, Thomas Hughes, aux EU en témoignent. On pourrait en citer beaucoup d’autres.
La muséologie connait elle aussi, surtout après la seconde guerre mondiale, une profonde remise en cause.Elle passe d’une approche axée sur la conservation et les techniquesde l’exposition,à une approche axée surle contenu, la gestion, l’organisation, la communicationet les modes de perception, c’est-à-dire axée sur l’homme, sur le visiteur. ICOM (the International Council of Museum),créé en 1946, regroupe tous les musées y compris ceux desscienceset des techniques et développe, avec l’UNESCO, les notions de patrimoine et de communication. La nouvelle muséologie met l’accent sur la vocation sociale du musée et sur son caractère interdisciplinaire.
Au niveau des musées des sciences et des techniques sontcréés, en France et en Grande Bretagne, des nouveaux concepts dont celui de« musée scientifique » (lancé en 1934 par André Léveillé et Jean Perrin), de « écomusée » (lancé au début des années 50 par Georges-Henri Rivière) et celui de« archéologie industrielle » (lancé par Michael Rix au milieu des années 50 et largement diffusé par Kenneth Hutson en 1963). Ces concepts vont connaitre un véritable essor dans les années 1970 au plan international dont en France et aux EU. Pour les écomusées, par exemple,après la création en 1971 de l’écomusée du Creusot Montceau-les-Mines, l’ICOM établira en 1981 une charte qui fixera les objectifs de ceux-ci.
La Grande Bretagne joue un rôle important non seulement au niveau de l’archéologie industrielle mais aussi pour la mise en place des institutions qui regroupent plusieurs musées et sites d’archéologie industrielle, mouvement qui a abouti à la création, en 1968, du « Ironbridge Gorge Museum Trust » dans lequel est intégré, entre autres, le « Coalbrookdale Museum of Iron » créé en 1959. Cette approche fut largement utilisée aux EU. Mentionnons aussi en Grande Bretagne la création à l’université de Leicester des muséums studies, par Raymond Singleton, auteur du Manuel of Curatorship paru en 1966.

De même il faut mentionner la création et le développement des musées d’ethnographie, souvent musées de plein air, dans lesquels la technique occupe une large place.

En Suède, Artur Hazelius fonde en 1891 le Skansen Museum, le plus ancien musée de plein air du monde et Georges-Henri Rivière, déjà mentionné fonde, en 1937 à Paris, « Le Musée national des arts et traditions populaires ». En Roumanie« Le musée du village roumain » conçu par Dimitrie Gusti ouvre, en 1936, à Bucarest et à Sibiu (7), en 1963 est ouvert le « Musée de la technique populaire ». Il s’agit des deux grands musées de plein air dans lesquels les techniques préindustrielles occupent une place de choix.

Les États-Unis sont, à la fin des années 1970, à la tête du développement technico-scientifique et, pays relativement neuf, il est en quête d’identité et de racines historiques. Ce n’est donc pas étonnant que la muséologie scientifique et technique y occupe une place de premier ordre. Elle met en évidence le rôle que le pays joue dans le progrès scientifique et technique et dans la mise en place d’un nouveau cadre de vie imprégné de réalisations industrielles.
Mais, jusqu’aux années 1960, le nombre des musées scientifiques et techniques aux EU reste assez réduit et ils sont plutôt de type „collection” ou „foire industrielle”. Après cette date,pour les raisons évoquées plus haut, la muséologie scientifique et technique prend un grand développement et s’impose comme une facette importante de la culture américaine. De nombreux spécialistes s’intéressent aux EU à la muséologie. Mentionnons seulement Alma S. Wittlin et Duncan Cameron. Le texte de ce dernier intitulé : The museum, a temple or the forum? est largement diffusé.
Une grande variété de « musées techniques et scientifiques » va voir le jour qui par souci de présentation didactique peuvent être classés en 3 grandes catégories.
Il s’agit ainsi de :
1 – Musées scientifiques et techniques classiques ;
2 – Centres scientifiques et techniques ;
3 – Village – musées, écomusées et sites d’archéologie industrielle
Souvent ces différentes catégories se trouvent entremêlées etont toutes des prédécesseurs en Europe ; nous avons déjà fait référence à certains.
En 1979, j’ai rédigé un rapport sur la muséologie scientifique et technique aux Etats-Unis suite à un stage post doctoral effectué à la Smithsonian Institution, au History&Technology Museum, et dans plusieurs universités américaines. Dans celui-ci j’ai écrit:
« Le musée scientifique et technique n’est plus dans la conception américaine, à la fin des années 1970, uniquement un endroit de conservation ou une „vitrine” de l’industrie. Il devient de plus en plus un endroit vivant et dynamique qui joue un rôle important dans le processus d’information, d’éducation et d’innovation. Il s’est donné comme tâche d’expliquer le phénomène scientifique, technique et industriel et de le présenter comme un des aspects de la culture contemporaine. On considère qu’il doit apporter au grand public des vues synthétiques, claires et simples des domaines essentiels de la science et de la technique et contribuer ainsi à la démocratisation de leur gestion. La muséologie scientifique et technique américaine s’efforce de répondre aux questions concernant les conséquences sociales, économiques, écologiques des applications de la science et de l’essor des innovations. »
En effet, on commence à parler de « changement » et non plus de« progrès » scientifique et technique. Son impact au niveau social et sur l’environnement commence à devenir de première importance et les musées des sciences et des techniques suivent. On commence à présenter au public les objets dans le contexte social, économique et de l’environnement dans lesquels ils ont été utilisés, ont fonctionné. C’est surtout à ce niveau que la muséologie scientifique et technique américaine est pionnière et son influence s’exerce en France. Et on se préoccupe aussi de la conservation des savoirs-faires, non seulement des objets.
Sont créés également des « science museums » et « science centers » qui sont des grands „laboratoires pédagogiques”, à la disposition du public. Ces musées étaient aux EU à la fin des années 1970 un maillon actif dans l’enseignement scolaire et universitaire.

Le Palais de la Découverte de Paris, ouvert en 1937, d’après le projet du peintre André Léveillé et de Jean Perrin, prix Nobel de Physique, fut le premier « musée scientifique » moderne et servira de modèle aux musées américains.
Après ces considérations à caractère général je vais m’arrêter sur plusieurs musées scientifiques et techniques des EU, parmi les plus importants, choisis aussi parce que je les ai visités moi-même en 1979. Des informations plus complètes se trouvent dans la version écrite de ma communication. Je vous prie de regarder maintenant le ppt ; je commence par la première des 3 catégories mentionnées plus haut.
Les Musées scientifiques et techniques classiques
Dans cette catégorie j’ai fait figurer, comme vous le voyez sur le ppt plusieurs sous-catégories : a) Les grands musées encyclopédiques ; b) Les musées régionaux spécialisés par branche d’activité et c) Les musées des universités et les complexes muséaux.
Commençons par :
a) Les grands musées encyclopédiques (ils sont sur le ppt):
– History & Technology Museum- Smithsonian Institution
– Air & Space Museum- Smithsonian Institution
– Museum of Science andIndustry– Chicago
– California Museum of Science and Industry
Quelques mots sur deux musées de la Smithsonian Institution, établissement fédéral indépendant destiné à la recherche scientifique et à l’éducation, qui comprend plusieurs instituts de recherche et plusieurs musées de tous genres (arts, sciences naturelles, histoire, technique). C’est le plus grand centre de muséologie du monde.
Les deux musées le Museum of History and Technology et l’Air&Space Museum, sont parmi les musées les plus représentatifs au monde dans la catégorie des musées des sciences et des techniques.

Le premier plonge ses racines dans le bâtiment Arts and Industries Building de la Smithsonian Institution construit en 1881 pour accueillir les collections de la première exposition universelle organisée aux Etats-Unis, à Philadelphie, en 1876 (appelée Centennial Exposition, ayant lieu un siècle après l’indépendance).

Le Museum of History and Technology ouvre en 1964 et il regroupe dans un même ensemble des expositions et une activité de recherche et de publication qui porte sur l’histoire et la civilisation des États-Unis et sur l’histoire du développement des sciences et des techniques dans le monde entier. Cette grande diversité met en évidence que l’histoire des techniques est l’un des principaux aspects de l’histoire globale et que son rôle dans l’histoire américaine a été majeur. D’ailleurs, le nom du musée fut changé en 1980, il s’appelle désormais le « National Museum of American History» soulignant ainsi le rôle de la technique dans l’histoire des EU.

L’Air&Space Museum ouvre ses portes en 1976 ; il possède la plus riche collection au monde des objets et documents concernant l’histoire de la conquête de l’air et de l’espace. Il était à la fin des années 1970 le musée technique le plus visité au monde. Autour du hall central qui contient des expositions permanentes (que le visiteur qui revient au musée peut retrouver) il y a un grand nombre de salles avec des expositions portant sur des sujets constamment renouvelés. L’histoire de la conquête de l’air et l’espace n’est pas seulement présentée, souvent à l’aide des objets d’origine, mais la technique elle-même et son évolution sont expliqués. Les visiteurs sont incités à y participer activement sur les „do-it yourself consoles”.
Museum of Science and Industry – Chicago
C’est le plus grand musée consacré aux sciences et à l’industrie aux États-Unis. Il a été ouvert en 1928 dans les locaux du palais des beaux-arts de l’Exposition universelle de 1893 et se caractérise par le fait que la quasi-totalité des expositions est conçue et réalisée par les grandes sociétés industrielles et commerciales (Boeing, General Motors, IBM etc.), agences gouvernementales ou associations professionnelles. Le rôle du musée se limite au choix du sujet et du réalisateur. Le reproche que l’on peut lui faire est que les expositions ont un caractère subjectif étant une publicité pour le réalisateur.
Le musée a environ 50 expositions permanentes ou à longue durée (plus de 5 ans) et des expositions temporaires (6 semaines à 1 an).

California Museum of Science and Industry
Ce musée de la science et de l’industrie qui ouvre en 1951 remonte à une foire agricole de 1877 devenue plus tard une foire universelle.
L’industrie privée, comme c’est le cas pour le musée de Chicago, est celle qui produit et subventionne la plupart des expositions. La différence avec le musée de Chicago, réside dans le fait que le personnel technique du musée de Los Angeles, plus nombreux, prend une part plus active dans la réalisation effective des expositions.
b) Les musées régionaux spécialisés par branche d’activité :
– Merrimack Valley Textile Museum
– Musée de la Photo – Rochester
– Western Museum of Mining & Industry
– American Museum of Atomic Energy (Oak Ridge – Tennessee)
– N.A.S.A Space Center(Cap Kennedy, Florida; Houston, Texas)
Je m’arrête sur deux :

Le Merrimack Valley Textile Museum est le musée le plus important de l’industrie textile aux États-Unis. C’est un musée privé, ouvert en 1960à Lowell – Massachussetts, dans la Merrimack Valley, importante région d’industrie textile au 19ème et début du 20ème siècle.

Les Space Centers de la N.A.S.A sont d’autres beaux musées; je mentionne ceux de Cap Kennedy (Floride) et de Houston (Texas), mais il y en a d’autres. Ils font partie des complexes industriels de la N.A.S.A. que le public peut également visiter lors des tours organisés.
- Les musées des universités et les complexes muséaux
L’aspect sauvegarde statique du passé (collection) est très accentué ; ils ont été créés souvent par des grandes firmes industrielles :
– Massachusetts Institute of Technology (MIT) Museum
– Western Reserve Historical Museum (Cleveland)
– Henry Ford Museum of American Innovation (Greenfield Village – Dearborn, Ma)
– Thomas Edison Laboratory (Melon Park – Greenfield Village)
– Eleutherian Mills Hagley Museum – du Pont de Nemours (Delaware)
Dans cette catégorie on trouve les musées des universités, dont un grand nombre, conservent les instruments et documents de divers laboratoires. J’ai mentionné dans le PP celui de MIT.
Mais il y a aussi une autre catégorie de musées qui sont très liés à des universités et dans cette catégorie je mentionne le Western Reserve Historical Museum de Cleveland qui fait partie de la Western Reserve Historical Society, grand centre de recherches historiques. Le musée travaille en liaison étroite avec la Case Western Reserve University.


Le Henry Ford Museum à Dearborn (MI) ; il forme, depuis 1981, avec le Greenfield Village le plus grand complexe de musées privés aux Etats-Unis (le Edison Institut) qui comprend entre autres le laboratoire d’Edison, le musée de Ford et la maison des frères Wright.
Eleutherian Mills Hagley Museum à Delaware. C’est un complexe regroupant un musée et un site d’archéologie industrielle qui se rapporte aux premières industries créées par du Pont de Nemours aux États-Unis – celle de la poudre noire.On y trouve aussi la Hagley Library – grande bibliothèque et centre de recherches en histoire des sciences et des techniques.

2. Centres scientifiques et techniques
- Exploratorium
- Lawrance Hall of Science
- Franklin Institute Science Museum
- Science Museum – Boston
- Center of Science and Industry – Columbus
- Maryland Science Center – Baltimore
- New – York Hall of Science
Je m’arrête sur 3 d’entre eux :
L’Exploratorium, centre scientifique et technique, créé en 1969 par le physicien Frank Oppenheimer, est un grand laboratoire scientifique, un outil pédagogique qui met à la disposition du public des „expositions” simples et claires portant sur une vaste panoplie de phénomènes physiques, chimiques, biologiques. Le Palais de la Découverte est sans conteste un prédécesseur.

Le Lawrence Hall of Science fait corps avec l’Université de Californie – Berkeley campus – étant une unité de recherche de celui-ci. Il est en même temps un endroit consacré à la présentation et la vulgarisation de la science et de la technique contemporaine, un centre de recherche et de développement pédagogique et un lieu de perfectionnement pour les enseignants. Le Lawrence Hall of Science est beaucoup plus une „maison” de la culture scientifique qu’un lieu d’exposition.

Le Franklin Institute Science Museum occupe une place de premier plan parmi les musées techniques américains, en étant en même temps un „science center” qui développe des expositions portant sur la science et la technologie contemporaine et un musée dans le sens traditionnel du terme avec des expositions sur l’évolution historique de la science et la technologie. Il fait partie du Franklin Institut, fondé en 1824 pour promouvoir l’industrie, l’innovation et l’éducation technique, et qui fut jusqu’en 1920 le leader national dans ces activités (une sorte de CNAM). Le musée fut ouvert en 1934et à la fin des années 1970 il était aussi bien un science center qu’un musée classique. Les recherches en histoire des sciences et des techniques et en muséologie occupaient une large place dans ses activités.
La troisième et dernière catégorie de musées est celle des
3) Village-musées, écomusées et sites d’archéologie industrielle
Il s’agit de deux sous-catégories :
- les villages-musées et les écomusées qui sont des sites anciens restaurés entièrement ou partiellement, sur leur emplacement d’origine ou non et dans lesquels le cadre de vie, le savoir-faire et les techniques sont souvent conservés. Leur caractère ethnologique est très prononcé et ils sont souvent aussi des écomusées et se financent eux-mêmes.
Dans cette sous-catégorie se trouvent :
– Greenfield Village – Dearborn (MI), évoqué déjà en parlant des complexes muséaux.
– Old Stubridge Village – Stubridge (Massachussetts)- Village de la Nouvelle Angleterre du début du 19ème siècle dans lequel on travaille et vit utilisant uniquement les moyens techniques de l’époque. C’est un écomusée.
– Williamsbourg – Williamsbourg (North Virginia) – C’est la première capitale des colonies anglaises dans le Nouveau Monde. Ville complètement restaurée et habitée par des personnes qui vivent et travaillent comme à la fin du 18ème siècle. C’est une des plus grandes attractions touristiques aux États-Unis.


– Mystic Seaport (Rhodes-Island)
b) Des sites d’archéologie industrielle qui peuvent être des sites non restaurés, seulement enregistrés pour la conservation : par exemple des fabriques, groupes énergétiques, usines, ponts, etc.Leur liste est très longue, chaque année, de nouveaux sites s’y ajoutent.
En ce qui concerne la muséologie scientifique et technique aux EU il y aurait beaucoup à dire aussi sur :
- Les relations de ces musées avec les institutions fédérales et locales dont les aides financières
- Les associations de musées
- Le rôle des universités dans le développement de la muséologie
Mais, comme le temps presse je ne m’arrête pas.
Pour conclure je souhaite souligner que la France est un grand pionnier dans la muséologie scientifique et technique.

La première exposition des machines a eu lieu en France en 1699, au Louvre. Les encyclopédistes mettent en évidence que la culture scientifique et technique est une partie intégrante de la culture et l’Hôtel de Mortagne, créé en 1750, est le prédécesseur du CNAM, le premier grand musée d’histoire des techniques au monde, dont plusieurs communications nous ont entretenus ce matin. Le Palais de la Découverte de Paris je l’ai déjà mentionné.



Le rôle des personnalités tels : Maurice Daumas et Louis Bergeron Georges-Henri Rivière et Hugues de Varine, pour citer professionnels du domaine et d’autres tel : Joël de Rosnay à l’époque de la création de la Cité des sciences et de l’industrie et Pierre Lissarrague pour le Musée de l’Air et de l’Espace, est bien connu. En 1979 est créé le premier CCSTI (Centre de culture scientifique technique et industriel) celui de Grenoble et commence la réflexion sur la création d’une grande structure à La Villette qui sera la « Cité des sciences et industrie » ouverte en 1986.

Je fais ce flash pour conclure que la muséologie scientifique et technique en France est non seulement pionnière dans ce domaine mais aussi riche et élaborée que celle des EU. Les professionnels des deux pays ont collaboré et se sont influencés réciproquement, dans le respect des valeurs et pour le bien de la science et des réalisations aux service de l’homme.
Etichete: Alexandru Herlea, comunicare, congres CTHS, istoria tehnicii, istoria ştiinţei, mai 2021, muzeologie, prezentare
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